Ce 16 octobre, le Collège d’Ixelles entendait proposer au Conseil communal de créer une nouvelle voirie sur le campus de la Plaine et de la nommer « François Englert », du nom du Prix Nobel de Physique 2013.


Lire l’article de la Libre

Cette proposition est étonnante dans la mesure où le Conseil a adopté le 20 mars 2008 une résolution demandant que le prochain nom de lieu public soit attribué à une femme.
La Commune a d’ailleurs appliqué cette résolution en nommant la nouvelle voirie du site Ernotte ´Akarova ´, du nom d’une célèbre danseuse ixelloise. Nous nous en étions réjouis.

Mais faut-il s’arrêter là ?

En effet, hormis les noms de plantes, de lieux ou d’animaux, 99,9 % des noms de rues sont masculins.

Dès lors, il était très surprenant de proposer le nom d’un homme (illustre certes), toujours vivant qui plus est (ce qui est contraire aux règles habituellement admises par la Commission de toponymie) pour cette nouvelle route tracée sur le campus. Il n’existait donc vraiment aucune femme ULBiste brillante ?

Depuis lors, le professeur Englert eut la sagesse de refuser l’honneur qui lui était fait en raison du caractère polémique du dossier.

Nous avons quelques suggestions :

Scientifiques ULB d’origine étrangère : Polina Mendeléef, Hélène Antonopoulos et Joespha Joteiko

Une scientifique ULB bruxelloise : Lucia De Brouckère

Une féministe ixelloise : Henriette Dachsbeck

Des artistes mortes à Ixelles : Marguerite Verboeckhoven , Marie De Bièvre

Une femme de médias active à Ixelles (à l’époque de l’INR) : Janine Lambotte

ou encore Hypatie d’Alexandrie, une mathématicienne assassinée par des chrétiens en 370

illustration : J. Lambotte, Lucia De Brouckère, Hypatie d’Alexandrie

lambotte.jpg